- EAN13
- 9782882583888
- ISBN
- 978-2-88258-388-8
- Éditeur
- La Joie de Lire
- Date de publication
- 03/2007
- Collection
- Albums
- Nombre de pages
- 30
- Dimensions
- 30,5 x 24,5 x 1 cm
- Poids
- 419 g
- Code dewey
- 803
- Fiches UNIMARC
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16.15
Wolf Erlbruch fait figure d'original dans le paysage de l'édition jeunesse. Non seulement par ses partis pris graphiques reconnaissables d'entre tous mais surtout par les thèmes qu'il choisit d'aborder. Après la question existentielle du pourquoi de la vie dans La Grande Question paru aux éditions Être en 2003, vient naturellement celle de la mort dans ce nouvel album.
Chez Wolf Erlbruch, il n'existe pas de faux-semblants et rien n'est laissé au hasard. Les choses sont considérées de face, de manière claire et compréhensible. Ici, on ne badine pas avec la mort mais on n'en fait pas non plus une maladie. Partant du principe universel que chacun est seul face à sa propre mort, l'auteur-illustrateur dépouille son graphisme à l'extrême pour renforcer l'idée de solitude.
La ligne est claire, les couleurs sont froides, délavées, voire symboliques. La couleur violette de la tulipe, par exemple, que la mort tient entre ses mains représente la mort à venir, un passage. Le symbolisme se retrouve dans le chiffre 3, celui de la Trinité : un canard, la mort, une tulipe. Le fond grège des pages confère à la douceur. L'histoire, c'est celle d'un canard longitudinal qui se retrouve un jour face à la mort personnifiée (telle une vieille dame avec une tête de mort, flanquée d'une longue tunique à carreaux, bien campée sur ses deux pieds) et qui l'interroge sur sa présence à ses côtés. S'ensuit un dialogue philosophique tout en nuance entre ces deux personnages jusqu'à la disparition inéluctable du canard.
Une histoire redoutablement efficace, où la mort n'apparaît pas comme hostile mais comme la fin naturelle d'une vie. Un album incontournable.
Le Matricule des Anges.
Chez Wolf Erlbruch, il n'existe pas de faux-semblants et rien n'est laissé au hasard. Les choses sont considérées de face, de manière claire et compréhensible. Ici, on ne badine pas avec la mort mais on n'en fait pas non plus une maladie. Partant du principe universel que chacun est seul face à sa propre mort, l'auteur-illustrateur dépouille son graphisme à l'extrême pour renforcer l'idée de solitude.
La ligne est claire, les couleurs sont froides, délavées, voire symboliques. La couleur violette de la tulipe, par exemple, que la mort tient entre ses mains représente la mort à venir, un passage. Le symbolisme se retrouve dans le chiffre 3, celui de la Trinité : un canard, la mort, une tulipe. Le fond grège des pages confère à la douceur. L'histoire, c'est celle d'un canard longitudinal qui se retrouve un jour face à la mort personnifiée (telle une vieille dame avec une tête de mort, flanquée d'une longue tunique à carreaux, bien campée sur ses deux pieds) et qui l'interroge sur sa présence à ses côtés. S'ensuit un dialogue philosophique tout en nuance entre ces deux personnages jusqu'à la disparition inéluctable du canard.
Une histoire redoutablement efficace, où la mort n'apparaît pas comme hostile mais comme la fin naturelle d'une vie. Un album incontournable.
Le Matricule des Anges.
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