Partage ou naufrage. Economie politique du XXe siècle
EAN13
9782841867479
ISBN
978-2-84186-747-9
Éditeur
Michalon
Date de publication
Collection
La concierge est dans l'escalier
Nombre de pages
428
Dimensions
24,1 x 15,7 x 3,3 cm
Poids
677 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Partage ou naufrage. Economie politique du XXe siècle

De

Michalon

La concierge est dans l'escalier

Offres

Autre version disponible

Une histoire de l'économie politique du XXe siècle, de la place et du rôle de l'Etat à l'heure où l'Etat policier étend son empire et l'Etat économique et social dépérit.
Avec les Trente glorieuses, l'intervention de l'État dans l'économie capitaliste se traduisait par un progrès social et humain considérable et des taux de croissance exceptionnels, jamais connus auparavant dans l'histoire. Mais depuis les années 70, une offensive réactionnaire, menée en particulier par les grandes familles américaines, n'a eu de cesse que de détruire tous les acquis sociaux, de supprimer les réglementations et régulations, d'évacuer l'État de la vie économique, tout en renforçant ses pouvoirs coercitifs et la restriction des libertés civiles. Le résultat est désastreux, aussi bien dans les pays développés qu'à l'échelle mondiale. L'effondrement de l'État a rétabli une société de privilégiés et d'asservis, qui a perdu tout sens du collectif. Il a permis l'accroissement des grandes fortunes familiales et l'enrichissement effréné d'un petit nombre d'individus sans scrupules, tout simplement parce que c'était le but recherché. Il a causé une inégalité sans bornes, la baisse des revenus salariaux, l'étouffement de la croissance, le chômage généralisé, l'endettement des États et des ménages, quand ce n'est pas la ruine totale de l'économie et la misère noire pour les peuples entiers. Et afin de permettre aux nantis de poursuivre sans heurt leur enrichissement sans limite, il s'est répandu une lamentable dérive idéologique. Il a été postulé que les États devraient se garder de toute intervention dans l'économie, dans le commerce international et dans la répartition des richesses, fruits du travail humain. Une haine maniaque de l'État - en tant qu'acteur économique - a été érigée en un credo cosmique et perpétuel. Il y aurait trop d'État, trop d'endettement, trop de dépenses, trop d'impôts, trop de charges, trop de fonctionnaires, trop d'assistés, trop de profiteurs, trop d'immigrés... En France comme dans tous les autres pays, l'État policier et pénitentiaire étend son emprise tandis que l'État économique et social dépérit. Au cœur de nos sociétés, la colère monte d'autant plus qu'aucun espoir n'est proposé et que la souffrance ne semble avoir ni limite ni fin. Ceux qui entendent exploiter cette exaspération sont déjà bien présents et leur " bleu Marine " ne vaut pas mieux que les chemises brunes du passé. La rage individuelle peut exploser à tout moment, aveugle, sauvage. Comment en sommes-nous arrivés à ce point ?
Ce livre n'exprime pas des opinions mais des choix. Tout en affirmant un parti pris, il s'appuie toujours sur des faits avérés, des sources recoupées, des événements réels.
S'identifier pour envoyer des commentaires.