- EAN13
- 9782702124079
- ISBN
- 978-2-7021-2407-9
- Éditeur
- Calmann-Lévy
- Date de publication
- 02/1995
- Collection
- LIBERTE DE L'ES
- Nombre de pages
- 324
- Dimensions
- 21 x 14 x 2,6 cm
- Poids
- 398 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 321.8
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce livre est en stock chez un confrère du réseau leslibraires.fr,
Cliquez ici pour le commanderAutre version disponible
Des démocrates athéniens à Montesquieu, d'Aristote à Rousseau, personne ne songeait à faire de l'élection l'instrument démocratique par excellence ; démocratie n'équivalait pas à gouvernement représentatif, c'est le tirage au sort qui paraissait le mieux apte à respecter l'égalité stricte des candidats.
Que s'est-il passé au tournant du XVIIIe siècle, en Europe et aux Etats-Unis, pour que se renverse cette conception multiséculaire et pour qu'advienne l'idée qu'une démocratie est, par essence, un gouvernement représentatif ? Le changement tient-il à la réalité des choses ou au regard que nous portons sur elles ?
Ce livre présente une théorie du gouvernement représentatif, en s'attachant aussi bien à la tradition européenne qu'aux débats américains. Bernard Manin montre que le système représentatif n'a pas pour seule fonction de permettre au peuple de se gouverner lui-même. Le gouvernement représentatif mêle en fait des traits démocratiques et aristocratiques. L'élu n'est jamais le double ni le porte-parole de l'électeur, mais il gouverne en anticipant le jour où le public rendra son jugement.
Que s'est-il passé au tournant du XVIIIe siècle, en Europe et aux Etats-Unis, pour que se renverse cette conception multiséculaire et pour qu'advienne l'idée qu'une démocratie est, par essence, un gouvernement représentatif ? Le changement tient-il à la réalité des choses ou au regard que nous portons sur elles ?
Ce livre présente une théorie du gouvernement représentatif, en s'attachant aussi bien à la tradition européenne qu'aux débats américains. Bernard Manin montre que le système représentatif n'a pas pour seule fonction de permettre au peuple de se gouverner lui-même. Le gouvernement représentatif mêle en fait des traits démocratiques et aristocratiques. L'élu n'est jamais le double ni le porte-parole de l'électeur, mais il gouverne en anticipant le jour où le public rendra son jugement.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Le tournant délibératif, de la démocratieBernard Manin, Loïc BlondiauxPresses de Sciences Po26,00