- EAN13
- 9782729713157
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 29/08/2022
- Collection
- André Gide - Textes et correspondances
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
André Gide & Jean Amrouche
Correspondance 1928-1950
André Gide, Jean Amrouche
Presses Universitaires de Lyon
André Gide - Textes et correspondances
Autre version disponible
Composée de près de 150 lettres échangées entre 1928 et 1950, cette
correspondance s’est développée principalement à partir de 1943, date à
laquelle Jean Amrouche ayant conquis à Tunis l’amitié de Gide devient l’un de
ses interlocuteurs privilégiés. Une première période permet surtout de faire
connaissance avec Amrouche, ce Kabyle qui vient à Gide sans rien renier de sa
culture, et qui espère même la développer au contact de l’influence française.
La seconde période (120 lettres entre 1943 et 1950) constitue un document
d’histoire littéraire, dans la mesure où la fondation de l’Arche en 1943 va
d’abord unir les efforts des deux hommes à Alger, puis entraîner Amrouche dans
le maquis éditorial parisien. L’autre grande affaire de ces relations est la
préparation, puis la réalisation des entretiens radiophoniques, Amrouche
inventant un genre qui allait être sa plus belle réussite. De façon plus
discrète se révèle une dimension historique : après les démêlés de Gide avec
les communistes, c’est Amrouche qui se trouve de plus en plus écartelé entre
son amour de la culture française et sa fidélité à ses origines. Au total,
c’est un dialogue complet qui s’établit, donnant à la figure du dernier Gide
un éclairage nouveau en la replaçant dans l’atmosphère de l’après-guerre.
correspondance s’est développée principalement à partir de 1943, date à
laquelle Jean Amrouche ayant conquis à Tunis l’amitié de Gide devient l’un de
ses interlocuteurs privilégiés. Une première période permet surtout de faire
connaissance avec Amrouche, ce Kabyle qui vient à Gide sans rien renier de sa
culture, et qui espère même la développer au contact de l’influence française.
La seconde période (120 lettres entre 1943 et 1950) constitue un document
d’histoire littéraire, dans la mesure où la fondation de l’Arche en 1943 va
d’abord unir les efforts des deux hommes à Alger, puis entraîner Amrouche dans
le maquis éditorial parisien. L’autre grande affaire de ces relations est la
préparation, puis la réalisation des entretiens radiophoniques, Amrouche
inventant un genre qui allait être sa plus belle réussite. De façon plus
discrète se révèle une dimension historique : après les démêlés de Gide avec
les communistes, c’est Amrouche qui se trouve de plus en plus écartelé entre
son amour de la culture française et sa fidélité à ses origines. Au total,
c’est un dialogue complet qui s’établit, donnant à la figure du dernier Gide
un éclairage nouveau en la replaçant dans l’atmosphère de l’après-guerre.
S'identifier pour envoyer des commentaires.