- EAN13
- 9782600315999
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2013
- Collection
- Cahiers d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livres et lecteurs dans les couvents mendiants (Lorraine, XVIe-XVIIIe siècles) Sous-collection Ad Deum
Fabienne Henryot
Droz
Cahiers d'Humanisme et Renaissance
Autre version disponible
-
Papier - Droz 65,00
Selon une idée préconçue contre laquelle il est difficile de lutter,
franciscains, augustins, carmes, minimes et, dans une moindre mesure,
dominicains seraient incultes et même illettrés. Or, l’enquête de Fabienne
Henryot prouve de manière incontestable que dans les domaines de la vie
spirituelle et de l’observance, de l’enseignement théologique et de la
pastorale, ces ordres ont développé une gestion de l’écrit très originale,
bien différente des pratiques bénédictines et jésuites. La bibliothèque
conventuelle occupe une place centrale dans la vie intellectuelle de ces
religieux mendiants, place définie par leurs textes juridiques et
disciplinaires. La pratique effective de la lecture, longtemps limitée à
quelques livres indispensables pour ne pas déroger à la sainte pauvreté et
humilité des mendiants, a connu un essor spectaculaire. Quotidienne,
spirituelle, apostolique ou érudite, elle a emprunté des chemins parfois
éloignés des rayons de la bibliothèque commune. De plus en plus autonomes dans
leurs choix livresques, les religieux rejoignent progressivement au XVIIIe
siècle une communauté de lecteurs ecclésiastiques dépassant les limites de
l’univers mendiant.
franciscains, augustins, carmes, minimes et, dans une moindre mesure,
dominicains seraient incultes et même illettrés. Or, l’enquête de Fabienne
Henryot prouve de manière incontestable que dans les domaines de la vie
spirituelle et de l’observance, de l’enseignement théologique et de la
pastorale, ces ordres ont développé une gestion de l’écrit très originale,
bien différente des pratiques bénédictines et jésuites. La bibliothèque
conventuelle occupe une place centrale dans la vie intellectuelle de ces
religieux mendiants, place définie par leurs textes juridiques et
disciplinaires. La pratique effective de la lecture, longtemps limitée à
quelques livres indispensables pour ne pas déroger à la sainte pauvreté et
humilité des mendiants, a connu un essor spectaculaire. Quotidienne,
spirituelle, apostolique ou érudite, elle a emprunté des chemins parfois
éloignés des rayons de la bibliothèque commune. De plus en plus autonomes dans
leurs choix livresques, les religieux rejoignent progressivement au XVIIIe
siècle une communauté de lecteurs ecclésiastiques dépassant les limites de
l’univers mendiant.
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