- EAN13
- 9782363832825
- Éditeur
- Les petits matins
- Date de publication
- 02/07/2020
- Collection
- Essais
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
La crise du Covid-19 a ébranlé nos sociétés et nos certitudes. Elle a jeté une
lumière crue sur l'absurdité et la dangerosité des discours qui visaient,
depuis des dizaines d'années, à discréditer la puissance publique, ne jurant
que par " l'efficacité du privé ". Elle a montré la fragilité de notre monde
globalisé et, surtout, la responsabilité de notre modèle de développement dans
la transmission du virus à l'être humain puis sa propagation.
Cette crise, peut-être encore plus que les précédentes, nous oblige. Elle nous
enjoint de tourner la page d'un système économique arrivé à bout de souffle.
De rompre avec le néolibéralisme, le productivisme et l'obsession de la
croissance. De retrouver le sens des priorités, de ce qui compte vraiment : la
protection sociale, la santé, la transition écologique. De renouer avec un
État-providence stratège, investisseur et producteur. Une puissance publique
au service de l'intérêt général et pleinement inscrite dans le projet européen
et la coopération internationale.
À l'image du New Deal mis en oeuvre par le président Roosevelt au lendemain de
la crise de 1929 aux États-Unis, c'est un plan ambitieux et pragmatique qui
est ici proposé. Un plan qui replace l'économie au service de tous et non plus
de quelques-uns, dans le respect des limites de la planète. État employeur en
dernier ressort, réduction du temps de travail, revalorisation des bas
salaires ; grand plan de rénovation thermique des bâtiments, développement du
low-tech comme filière industrielle ; réforme fiscale, encadrement des écarts
de salaires ; gestion de la dette... Les solutions existent, elles ne
demandent que le courage politique de les mettre en oeuvre !
lumière crue sur l'absurdité et la dangerosité des discours qui visaient,
depuis des dizaines d'années, à discréditer la puissance publique, ne jurant
que par " l'efficacité du privé ". Elle a montré la fragilité de notre monde
globalisé et, surtout, la responsabilité de notre modèle de développement dans
la transmission du virus à l'être humain puis sa propagation.
Cette crise, peut-être encore plus que les précédentes, nous oblige. Elle nous
enjoint de tourner la page d'un système économique arrivé à bout de souffle.
De rompre avec le néolibéralisme, le productivisme et l'obsession de la
croissance. De retrouver le sens des priorités, de ce qui compte vraiment : la
protection sociale, la santé, la transition écologique. De renouer avec un
État-providence stratège, investisseur et producteur. Une puissance publique
au service de l'intérêt général et pleinement inscrite dans le projet européen
et la coopération internationale.
À l'image du New Deal mis en oeuvre par le président Roosevelt au lendemain de
la crise de 1929 aux États-Unis, c'est un plan ambitieux et pragmatique qui
est ici proposé. Un plan qui replace l'économie au service de tous et non plus
de quelques-uns, dans le respect des limites de la planète. État employeur en
dernier ressort, réduction du temps de travail, revalorisation des bas
salaires ; grand plan de rénovation thermique des bâtiments, développement du
low-tech comme filière industrielle ; réforme fiscale, encadrement des écarts
de salaires ; gestion de la dette... Les solutions existent, elles ne
demandent que le courage politique de les mettre en oeuvre !
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