- EAN13
- 9782356713551
- Éditeur
- Presses des Mines
- Date de publication
- 28/09/2015
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - École des Mines 25,00
Pourquoi publier en 2008 la traduction française d'un opuscule vieux de trois
siècles ?
Tout d'abord parce que Piscium Querelae et Vindiciae n'a jamais fait l'objet
de la moindre traduction dans une langue scientifique européenne : ni en
allemand, langue maternelle de l'auteur, Johann Jakob Scheuchzer, ni en
anglais alors que celui-ci était membre de la Royal Society, ni en français.
Or, en raison du naufrage de l'enseignement du latin dans l'enseignement
secondaire, en publier une traduction est l'unique façon de le rendre
accessible à un large public.
Sa seconde raison d'être est que ce texte est, après le Prodrome de la
Dissertation de Nicolas Sténon, l'un des tous premiers à affirmer - et cela
avec véhémence \- l'origine organique des fossiles en les interprétant comme
des restes d'animaux et de plantes qui auraient été victimes du Déluge.
Une raison supplémentaire est, après l'avoir replacé dans son contexte
historique, de démontrer une fois encore que le chemin vers ce que nous
considérons comme la vérité, n'est pas linéaire. Ainsi, le recours au Déluge,
que nous considérons aujourd'hui à juste titre comme un archaïsme criant,
permit en son temps de faire progresser les connaissances sans entrer en
conflit ouvert avec les autorités religieuses. Cette attitude conduisit à
l'émergence d'une théologie naturelle à laquelle le développement des Lumières
substitua une science qui s'émancipa peu à peu de la religion.
Loin d'être un plaidoyer en faveur du Créationnisme, cette publication
souligne tout au contraire que le recours au Déluge est une attitude
rétrograde digne d'un état révolu des connaissances.
siècles ?
Tout d'abord parce que Piscium Querelae et Vindiciae n'a jamais fait l'objet
de la moindre traduction dans une langue scientifique européenne : ni en
allemand, langue maternelle de l'auteur, Johann Jakob Scheuchzer, ni en
anglais alors que celui-ci était membre de la Royal Society, ni en français.
Or, en raison du naufrage de l'enseignement du latin dans l'enseignement
secondaire, en publier une traduction est l'unique façon de le rendre
accessible à un large public.
Sa seconde raison d'être est que ce texte est, après le Prodrome de la
Dissertation de Nicolas Sténon, l'un des tous premiers à affirmer - et cela
avec véhémence \- l'origine organique des fossiles en les interprétant comme
des restes d'animaux et de plantes qui auraient été victimes du Déluge.
Une raison supplémentaire est, après l'avoir replacé dans son contexte
historique, de démontrer une fois encore que le chemin vers ce que nous
considérons comme la vérité, n'est pas linéaire. Ainsi, le recours au Déluge,
que nous considérons aujourd'hui à juste titre comme un archaïsme criant,
permit en son temps de faire progresser les connaissances sans entrer en
conflit ouvert avec les autorités religieuses. Cette attitude conduisit à
l'émergence d'une théologie naturelle à laquelle le développement des Lumières
substitua une science qui s'émancipa peu à peu de la religion.
Loin d'être un plaidoyer en faveur du Créationnisme, cette publication
souligne tout au contraire que le recours au Déluge est une attitude
rétrograde digne d'un état révolu des connaissances.
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