- EAN13
- 9782347000851
- Éditeur
- Michalon
- Date de publication
- 16/06/2016
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Sur les traces d'un secret enfoui
Enquête sur l'héritage toxique de la Grande Guerre
Hugues Demeude, Daniel Hube
Michalon
Histoire
Autre version disponible
-
Papier - Michalon 24,00
En 2011, lorsque surgit une question relative à la pollution des nappes
phréatiques dans le nord de la France par une substance chimique le
perchlorate retrouvée dans l'eau du robinet au niveau des anciens champs de
bataille de 14-18, le doute s'installe : y aurait-il un lien avec la Grande
Guerre ? Là-bas, près de Verdun, en pleine forêt, rien ne pousse. Exception
visible, ou n'a-t-elle fait qu'échapper au crible de l'oubli ? Que se
cache-t-il sous terre, entre preuves et soupçons ? À la fin de la Première
Guerre mondiale, on estime au total, plus d'1,5 million d'obus chimiques et
300 000 obus explosifs ont ainsi été enterrés dans la Meuse de Verdun.
L'usage, la destruction et le recyclage de cet arsenal cyclopéen constituent
aujourd'hui un héritage toxique centenaire. La Meuse n'est ni un cas ni un
département isolé : ailleurs, d'autres lieux ont assimilé le traumatisme
tellurique de la Grande Guerre. L'enquête historique et environnementale de
Daniel Hubé, géologue de métier mais surtout par passion, ne figure dans aucun
livre. Sa mission ? Faire émerger du passé des questions enfouies. Ses
pérégrinations l'ont conduit vers des spécialistes des munitions, puis à se
plonger dans les archives, en France et à l'étranger, avant de s'armer de
drones pour restituer l'un des derniers secrets de la Grande Guerre et, ainsi,
« évaluer la matière à panser ». Un document unique qui pose, aujourd'hui plus
que jamais, la question des pollutions de guerre et des désastres écolo
phréatiques dans le nord de la France par une substance chimique le
perchlorate retrouvée dans l'eau du robinet au niveau des anciens champs de
bataille de 14-18, le doute s'installe : y aurait-il un lien avec la Grande
Guerre ? Là-bas, près de Verdun, en pleine forêt, rien ne pousse. Exception
visible, ou n'a-t-elle fait qu'échapper au crible de l'oubli ? Que se
cache-t-il sous terre, entre preuves et soupçons ? À la fin de la Première
Guerre mondiale, on estime au total, plus d'1,5 million d'obus chimiques et
300 000 obus explosifs ont ainsi été enterrés dans la Meuse de Verdun.
L'usage, la destruction et le recyclage de cet arsenal cyclopéen constituent
aujourd'hui un héritage toxique centenaire. La Meuse n'est ni un cas ni un
département isolé : ailleurs, d'autres lieux ont assimilé le traumatisme
tellurique de la Grande Guerre. L'enquête historique et environnementale de
Daniel Hubé, géologue de métier mais surtout par passion, ne figure dans aucun
livre. Sa mission ? Faire émerger du passé des questions enfouies. Ses
pérégrinations l'ont conduit vers des spécialistes des munitions, puis à se
plonger dans les archives, en France et à l'étranger, avant de s'armer de
drones pour restituer l'un des derniers secrets de la Grande Guerre et, ainsi,
« évaluer la matière à panser ». Un document unique qui pose, aujourd'hui plus
que jamais, la question des pollutions de guerre et des désastres écolo
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