Chronique du XIIIe siècle, L'empire grec de Nicée
EAN13
9782251911892
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
La Roue à livres
Langue
français
Langue d'origine
français
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Chronique du XIIIe siècle

L'empire grec de Nicée

Les Belles Lettres

La Roue à livres

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En l’an1204 de notre ère, les croisés de la quatrième croisade s’emparent de
Constantinople, la capitale de ce qui était alors l’empire byzantin. On est en
plein Moyen Âge et Constantinople est la ville la plus importante et la plus
célèbre d’Europe, par son étendue, sa population, ses richesses, ses monuments
et ses églises. Les Latins y établissent un état qui durera cinquante sept
ans. Une partie de la population grecque de la ville se réfugie après la
conquête en Asie Mineure, où elle crée un état de Grecs réfugiés, qu’on
appelle l’empire de Nicée, du nom de sa capitale Nicée, aujourd’hui Iznik.
Après des débuts difficiles, ce nouvel état va prospérer et devenir une
puissance notable. Il mènera une existence indépendante jusqu’à la reconquête
de Constantinople par les Grecs, en l’an 1261, date à laquelle Constantinople
redevient la capitale de l’empire byzantin reconstitué. Georges Acropolitès
est l’historien de l’empire de Nicée. Il décrit avec précision les nombreuses
guerres que cet empire eut à soutenir contre les Latins, les Turcs, les
Bulgares et aussi un état grec concurrent, le despotat d’Epire, qui se forme
après la chute de Constantinople, en même temps que l’empire de Nicée. Il est
le témoin oculaire d’une grande partie des événements qu’il décrit avec
lucidité et simplicité. C’est la meilleure source que nous possédions pour
l’histoire de l’Asie Mineure et des Balkans pour une grande partie du XIIIe
siècle. Aujourd’hui Byzance a disparu, Constantinople est devenue Istanbul et
les territoires jadis occupés par l’empire de Nicée se trouvent à l’ouest de
la Turquie actuelle ou encore dans les Balkans. Comme d’autres empires, par
exemple celui des Hittites, l’empire de Nicée a disparu sans laisser de
traces, sinon archéologiques, ainsi que le présent témoignage du passé que
nous lègue dans sa chronique Georges Acropolitès.
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