La résistance au nihilisme, Contre-histoire de la philosophie, tome XII
EAN13
9782246855682
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La résistance au nihilisme

Contre-histoire de la philosophie, tome XII

Grasset

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Après «  La pensée post-nazie  » et «  L’autre pensée 68  », tous deux publiés
au printemps 2018, voici le dernier volume de l’extraordinaire chantier de
Michel Onfray  : écrire une «  contre-histoire  » de la philosophie, cheminant
le long de la philosophie officielle, majoritaire, face à elle, et envisager
une contre-philosophie embrassant tous les domaines, métaphysiques,
esthétiques, politiques, phénoménologiques, poétiques, sociaux.  Et proposant
des œuvres, des lectures, des philosophes inconnus.
Voici donc «  La résistance au nihilisme  ».

«  Les promesses de Mai n’ont pas été tenues.  La révolution politique n’a pas
eu lieu, quelle qu’aient pu être ses formes. En revanche la révolution
métaphysique a eu lieu, elle a été libertaire. Le meilleur fut la fin d’un
monde tout entier construit sur la hiérarchie qui, étymologiquement, suppose
le pouvoir du sacré. Le patriarcat associé au monothéisme chrétien avait fait
son temp. Pour autant, la fin des valeurs judéo-chrétiennes n’a pas été suivi
par l’avènement de nouvelles valeurs postchrétiennes. Dès lors, l’abolition de
la domination du supérieur par l’inférieur a accompagné une transvaluation des
valeurs de sorte que l’inférieur s’est mis à dominer le supérieur. Jadis, le
patron faisait la loi sur les ouvriers, les enseignants sur leurs élèves, les
parents sur leurs enfants. Après Mai ce fut l’inverse. Révolte des esclaves
aurait dit Nietzsche  : le nihilisme comme symptôme de ce que les déshérités
n’ont plus aucune consolation  ».
Après une longue introduction sur la construction du nihilisme (le «
gauchisme culturel  », l’antifascisme et l’antiracisme revisités, le
structuralisme, Deleuze, les nouveaux philosophes, Foucault, les libéraux
libertaires, la «  gauche libertaire  » de Bourdieu…), Michel Onfray s’arrête
longuement sur trois figures  : Vladimir Jankélévitch  ; Mikel Dufrenne et «
l’affirmation joyeuse  »  ; enfin Robert Misrahi et «  les actes de la joie
». Avant de conclure sur la vie philosophique…
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