- EAN13
- 9782130739999
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 17/09/2015
- Collection
- Lien social (le)
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'épreuve du dopage
Sociologie du cyclisme professionnel
Fabien Ohl, Olivier Aubel, Christophe Brissoneau
Puf
Lien social (le)
Autre version disponible
Cet ouvrage restitue l'expérience du dopage, et en particulier ce qui la
détermine en tant que dimension du travail et de la carrière du coureur
cycliste. En effet, le dopage est un élément structurant la culture du groupe
professionnel des cyclistes de haut niveau durant la période 1960-2003. Il
existe une abondante littérature journalistique, biographique ou scientifique
sur ce sujet, mais très peu d'ouvrages sociologiques. Les auteurs se sont donc
intéressés au dopage comme activité sportive, quoique secrète, considérée
comme "normale" par ces professionnels, tout en étant une pratique coupable
aux yeux "profanes" des spectateurs. Ils s'inscrivent dans le fil des travaux
initiés par Jay Coakley (2001), qui a mis en évidence cette forme de déviance
positive : la prise de produits pour gagner. Mais ils notent que cette
pratique se généralise à l'équipe et qu'elle est collectivement organisée par
le groupe professionnel, y compris les médecins. Le dopage devient alors plus
qu'une déviance positive mais une dimension du travail du coureur cycliste.
Cette analyse repose sur les récits de vingt cyclistes de haut niveau,
amateurs et professionnels, en activité ou retraités, ayant exercé ce métier
dans toutes ses dimensions entre les années 1960-2003.
détermine en tant que dimension du travail et de la carrière du coureur
cycliste. En effet, le dopage est un élément structurant la culture du groupe
professionnel des cyclistes de haut niveau durant la période 1960-2003. Il
existe une abondante littérature journalistique, biographique ou scientifique
sur ce sujet, mais très peu d'ouvrages sociologiques. Les auteurs se sont donc
intéressés au dopage comme activité sportive, quoique secrète, considérée
comme "normale" par ces professionnels, tout en étant une pratique coupable
aux yeux "profanes" des spectateurs. Ils s'inscrivent dans le fil des travaux
initiés par Jay Coakley (2001), qui a mis en évidence cette forme de déviance
positive : la prise de produits pour gagner. Mais ils notent que cette
pratique se généralise à l'équipe et qu'elle est collectivement organisée par
le groupe professionnel, y compris les médecins. Le dopage devient alors plus
qu'une déviance positive mais une dimension du travail du coureur cycliste.
Cette analyse repose sur les récits de vingt cyclistes de haut niveau,
amateurs et professionnels, en activité ou retraités, ayant exercé ce métier
dans toutes ses dimensions entre les années 1960-2003.
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