Le Fils de Picasso

Marie Sellier

Nathan

  • 18 février 2013

    Sympa !

    Il faut bien que je l’avoue, ce livre, je n’avais pas une envie folle de le lire. La peinture ne me parle pas plus que cela, et alors Pablo Picasso encore moins. Toutefois, je me suis laissé influencer par ma sœur qui l’a lu et m’a certifié que ce roman était intéressant, même pour les personnes à priori peu expertes du sujet. Et j’ai bien fait de suivre son conseil !

    Car finalement le sujet principal du livre est le jeune Pablo et sa quête de vérité. Suite à la mort de sa mère dans un crash d’avion, il est décidé à découvrir la véritable identité de son père. Ce qui l’amène en France, dans l’entourage du grand Pablo Picasso. Ce dernier est au centre du roman, et en même temps n’est qu’un sujet secondaire. Difficile à expliquer comme ça, mais l’auteur est très habile.

    Au fil des pages on s’attache au jeune Pablo, tout en découvrant un grand peintre qui a marqué pour toujours le monde de l’art. De plus, on se prend très vite au jeu, et tout comme le jeune homme on souhaite connaître l’identité de son père. Se pourrait-il que ce soit réellement Picasso ?


  • Conseillé par
    31 octobre 2012

    Mystère, quand tu nous tiens !

    Dans la série des presque biographies, celle-ci est un chef-d’œuvre.
    Qu’on ne s’y trompe pas, je n’y connais rien en art et Picasso reste un peintre que fait des trucs bizarres, mais Marie Sellier réussit ici à nous faire découvrir l’homme encore plus que l’artiste. On l’approche de près et de loin à travers les émotions d’un jeune homme suffisamment insignifiant et sympathique pour ne pas parasiter l’histoire (dont il est pourtant le héros).
    A la recherche de ses origines, le jeune Pablo nous balade dans les cercles autorisés et artistiques des années 50, principalement sur la Côte d’Azur (ça, je connais).
    J’ai beaucoup aimé les relations empreintes de mystère entre les personnages et la mise au point de l’auteur sur les parties véritables et imaginées de ce roman.
    J’ai beaucoup moins aimé la mention « adapté au programme scolaire », ça me hérisse à tous les coups… Si vous voulez écrire des manuels, dites-le, mais laissez nous les romans pour le plaisir !!