La souris qui voulait faire un

Quand une souris souhaite manger une omelette, elle a besoin d'un oeuf. Quand elle n'en a pas, elle se dit qu'elle peut compter sur ses voisins. Et quand lesdits voisins n'en ont pas, mais qu'ils sont de bonne volonté, le projet d'omelette se voit transformé, voire oublié, même quand enfin l'un d'eux trouve... un oeuf. Reste à partager le résultat ainsi né, sans oublier celle par qui l'idée est arrivée! Cette petite fable savoureuse mêle fort justement l'art de conter de Davide Cali (Je suis en retard à l'école parce que... Éd. hélium, Moi, j'attends Éd. Sarbacane, La reine des grenouilles ne peut pas se mouiller les pieds Éd. Rue du Monde, entre autres) et les ambiances chaleureuses de Maria Dek (Quand je serai grand éd. hélium et En forêt Éd. Marcel et Joachim). De paysages en détails, de questions en décisions éclairées, l'illustratrice et l'auteur conversent, échangent, pour que chacun ait sa part du gâteau. Les bonnes choses naissent d'idées partagées, les belles histoires naissent des belles complicités! - Librairie Lucioles

Nombre d’écrivains ont recours au suspens : il permet de jouer avec le lecteur, d’attiser sa curiosité, de le tenir en haleine. Mais ce procédé n’existe pas seulement en littérature adulte : dans « La souris qui voulait faire une omelette », Davide Cali parvient à garder l’attention de l’enfant intacte jusqu’à la dernière page...

D’emblée, cet album attire par son titre étonnant : quoi de plus amusant qu’une petite souris qui désire cuisiner une omelette en pleine forêt. Mais qu’importe, puisque l’on ne s’arrêtera pas sur le caractère fantasque de son envie ; afin de satisfaire son ambition, l’héroïne cherche plutôt un œuf auprès de ses amis.

Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u